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    Ses cheveux délicatement étaient devenus gris

     Son faciès doucement s'était ridé

    Son dos lentement voûté par le poids des ans 

    Cheminant maintenant avec une canne,

     

    Ses yeux devenus noirs avaient beaucoup de mal

    Mais à présent il savait voir avec les yeux du cœur

    Paisiblement, ses mains s'étaient fripées 

    Doucement elles s'étaient mise à trembler,

     

    Ses gestes devenaient malhabiles 

    Pourtant, il était heureux de ce qu’il avait 

    Comme lui son épouse glissait vers le repos éternel

     Il la voyait, il la regardait maintenant avec tendresse.

     

     Ensemble toute une vie mais rien n'entachait ce bonheur 

    Peut-être avaient-ils juste apprivoisé cette chance

    Alors conjointement ils faisaient encore des projets d'avenir

    Juste pour ne pas vieillir, juste pour ne pas mourir ...

     

    *´¨ )

    ¸.•´¸.•´¨) ¸.•*¨)

    ©(¸.•´ (¸.•´ .•´ : (´¸.•*´¯`*•--> © Flo

     

    Numéro du détenteur - 00049736

     

     

     

    Ses cheveux doucement étaient devenus gris Son faciès doucement s'était ridé

    Son dos lentement voûté par le poids des ans 
    Cheminant maintenant avec une canne,


    Ses yeux devenus noirs avaient beaucoup de mal
    Mais à présent il savait voir avec les yeux du cœur
    Paisiblement, ses mains s'étaient fripées 
    Doucement elles s'étaient mise à trembler,


    Ses gestes devenaient malhabiles 
    Pourtant, il était heureux de ce qu’il avait 
    Comme lui son épouse glissait vers le repos éternel
     Il la voyait, il la regardait maintenant avec tendresse.


     Ensemble toute une vie mais rien n'entachait ce bonheur 
    Peut-être avait-ils juste apprivoisé cette chance
    Alors conjointement ils faisaient encore des projets d'avenir
    Juste pour ne pas vieillir, juste pour ne pas mourir ...


    *´¨ )
    ¸.•´¸.•´¨) ¸.•*¨)
    ©(¸.•´ (¸.•´ .•´ : (´¸.•*´¯`*•--> © Flo


    Numéro du détenteur - 00049736


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    Deux soeurs rentrent le soir après une journée de vente de gâteaux..
    Soeur Marie, mieux connue comme Soeur Mathématiques (SM) et Soeur Laure, mieux connue comme Soeur Logique (SL).
    SL : "Tu as remarqué qu`un type nous suit depuis 10 minutes?"
    SM : "Oui, je me demande ce qu`il veut..."
    SL : "C`est logique, il veut abuser de nous!"
    SM : "Quelle horreur, et en plus dans 3min 47s il va nous rattraper! Que faire?"
    SL : "Logique, il faut marcher plus vite..."
    Et elles accélèrent donc un peu pour semer le salaud.
    SM : "Ça ne sert à rien"
    SL : "C`est logique, lui aussi il a accéléré..."
    SM : "Que faire? Dans 1min13s il va nous rattraper..."
    SL : "Bon, logiquement si on se sépare, il aura un problème.."
    Et elles se séparent... Soeur-Mathématiques à droite, Soeur-Logique à gauche... L`homme décide de suivre SL à gauche et SM rentre au couvent.
    Elle et toutes les autres soeurs attendent donc avec impatience l`arrivée de leur consoeur quand finalement Soeur-Logique arrive au couvent. Dès son arrivée, elle est assaillie par les questions.
    SM : "Dieu soit loué! Que s`est-il passé?"
    SL : "Je n`avais qu`un choix logique : courir le plus vite possible."
    SM : "Et lui?"
    SL : "Logique, lui aussi s`est mis a courir."
    SM : "Et alors?"
    SL : "La suite logique : un homme court plus vite qu`une nonne, il m`a donc rattrapé!"
    SM : "Dieu du ciel! Et alors?"
    SL : "J`ai fait la chose la plus logique. J`ai soulevé ma jupe"
    SM : "... Oh, ma soeur ... et lui?"
    SL : "Sa réaction fut très logique, il a baissé son pantalon."
    SM : "... Horreur ... et ensuite..."
    SL : "Bien, c`est logique! Une soeur avec la jupe en haut court plus vite qu`un gars avec les pantalons aux chevilles!"
    Que tous ceux qui espéraient une histoire de fesses récitent trois fois "Je vous salue Marie".


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  • Il était une fois un sapin.
    Né à flanc de colline, dans une immense sapinière, il était entouré d’une très nombreuse famille ainsi que d’une multitude d’amis.
    Dès qu’ils surent parler, lui, ses frères et soeurs, ainsi que les voisins sapineaux de leur âge, ils se mirent à imaginer chacun son avenir, conscients qu’un sapin bien né ne finit pas sa vie dans la sapinière.

    L’un rêvait de devenir une charpente, il pourrait ainsi protéger les habitants de la maison de la pluie et du soleil, aussi s’efforçait-il de pousser un tronc bien épais.
    Un autre rêvait de devenir l’étrave d’un bateau, un vigoureux trois-mâts fendant fièrement les océans, il pourrait ainsi visiter le monde, croiser la route des dauphins et devenir leur ami, aussi s’efforçait-t’il de pousser un tronc incurvé.
    Un autre encore rêvait de devenir une table rustique autour de laquelle on viendrait boire et manger avec bonne humeur, il pourrait ainsi se réjouir pour longtemps des bonnes blagues et des rires des convives, aussi s’efforçait-il de pousser un tronc sans noeuds.

    Plus loin, on rêvait de devenir une cabane dans les bois, abritant les confidences d’amoureux de passage ou protégeant les promeneurs surpris par l’orage et on poussait un tronc long et fin pour préparer de beaux rondins ; on rêvait de devenir la clôture d’un jardin préservant l’espace de jeux des enfants ; on rêvait de devenir un portail sculpté…
    On rêvait, on rêvait et on se préparait à réaliser ses ambitions.

    Mais tous les ans, au début de l’hivers des bûcherons venaient faire provision de jeunes sapins pour la fête de Noël.

    Sapin de Noël? C’était justement le rêve de notre sapin, un rêve qu’il caressait tendrement de longues heures durant. Oh!, il se rendait bien compte qu’une carrière de sapin de Noël est bien plus éphémère que celle d’un bateau d’une table ou d’une cabane. Mais quel bien-être que de demeurer au chaud, protégé des froidures de l’hivers, que de malice à se couvrir de boules et de guirlandes, que de complicité à lancer à tout un chacun ses clins de lumières, que de joie à lire dans les regards étonnés et les cris émerveillés des enfants : une vie brève, mais si intense.
    Un sapin de Noël, oui, mais pas n’importe comment, il voulait être grand, toucher au plafond, tout voir, pas un petit sapin de Noël qui n’a rien d’autre à voir que les genoux des gens.
    Un sapin de Noël, oui, mais pas n’importe comment, il voulait être large, combler tout son espace, pas un étroit sapin de Noël que l’on décore d’une guirlande et de trois boules.
    Un sapin de Noël, oui, mais pas n’importe comment, il voulait être touffu, rester lui-même malgré tout, pas un maigre sapin de Noël que l’on surcharge de décorations pour masquer sa nudité.

    Aussi, ne se sentant pas prêt et pour échapper aux bûcherons, tous les ans, il jouait la comédie. Une fois, il courbait son tronc pour paraître tordu ; une autre fois, il laissait retomber ses branches jusqu’à terre pour paraître sans ampleur, une autre fois encore il perdait des aiguilles pour paraître trop nu.
    Et une année, enfin, estimant son temps venu, il exhiba un tronc magnifique portant de larges branches bien touffues. Il était tout ému de se sentir si beau, tout fébrile à l’idée de réaliser enfin son rêve.

    Mais il avait attendu trop longtemps, il était devenu bien plus haut qu’un plafond, bien trop large pour entrer dans un salon, bien trop fourni pour qu’on ne se risque à aller y accrocher des fanfreluches. On le coupa tout de même, mais pour en faire un majestueux vaisselier.

    Il trône depuis dans le salon d’une maison bien entretenue, régulièrement ciré, décoré de bibelots, protégeant linge et vaisselle et faisant l’admiration de tous.

    A vouloir trop bien faire, il a réalisé une vie, mais avec le goût amer de n’avoir pas réalisé la sienne.

    Pourquoi refuser de cheminer au long de nos rêves tant qu’ils nous semblent inachevés ? Pourquoi hésiter à amorcer leur accomplissement tant que nous nous croyons immatures ?
    Un rêve ne devient pas réalité d’un coup de baguette magique, il naît peu à peu, jour après jour de notre ténacité, fait d’espoirs et d’imperfections, de persévérance et d’erreurs, de tâtonnements et de fidélité.

    Si nous ne faisons de notre vie ce que nous espérons qu’elle soit, elle fera de nous ce qui lui permettra de se perpétuer. Si nous ne nous faisons ce que nous rêvons d’être, elle fera de nous quelque chose de beau, certes, mais qui nous laissera le sentiment de n’être pas nous même.
    Dieu connaît le moment propice où, sortant du creuset de la patience et de la fidélité, nous serons accomplis, ne décidons pas à sa place du bon moment, ne soyons pas une entrave à notre réalisation.

    Les échecs et les abandons passés ne nous permettrons peut-être pas de réaliser le but initial, mais malgré cela, notre vie, avec ce que nous sommes aujourd’hui peut encore devenir quelque-chose de beau.


    Avec l'aimable complicité de Antoine Lang, que je remercie

    http://antoinelang.unblog.fr


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