J'enchevêtre en mes mots le véritable et l'imaginaire 
Musardant sur ma prose un tulle de chimère 
Qui erre éthéré comme brise d'éclair
D'une ambition  ardente à rompre les barrières 


J'affectionne de baguenauder entre lisières et frontières
Entre un univers trop acerbe et celui captivant
D'une perle ésotérique comme rai de lumière
Où ma rémige s'échappe et en oublie l'instant


Briguant l'issue d'un endroit fantaisiste
J'aime à rêver de luxures imprévues 
Voir les cieux exsuder tout ambré de lyrisme 
Apprécier  des endroits que nul n'a jamais vus


Dans cette immense bâtisse palais imaginaire
Où avant et futur se mêlent adroitement 
Je me baigne dans l'onde d'une chimère lunaire
Et me laisse soustraire dans un mirage ensorcelant.
 

Numéro du détenteur - 00049736

Ce voile lacéré à pénètré mon coeur 
dans la lente turbulence de la mélancolie
Dans le pesant silence et par delà les choses 

Dans le tièdeur du crépuscule
Dans la rumeur du matin qui s'épampre
Dans le repos des papillons qui virevoltent

Là où le printemps apporte son voile humide
Là où le bruissement fait vibrer l'ouïe 
Là où bourdonne l'insecte dans la nuit 

Figure de proue des vagues déferlantes 
Fleurs d'azalées dans la brume bleuie 
Jardin du monde au bout de mon allée 
 

Dans ces étangs  scintillants comme des miroirs
Poses toi sur ces fleurs que tu n'avais pas frôlées 
 Sur toutes ces douceurs trop longtemps ignorées 

Dans la quiétude envahissante de mon buste paisible 
Dans la moiteur du triangle d'améthystes 
Donne ta chaleur comme l'astre brillant du matin.

Numéro du détenteur - 00049736