• Ciboulet est un quatre papattes à qui il arrive de drôles d’aventures.
    Il vit avec sa Cathy, une deux jambes, comme il aime l’appeler.
    Il ne se passe pas une journée sans qu’il leur arrive quelque chose.
    Pas plus tard que dimanche, Ciboulet a fait connaissance avec un drôle d’oiseau.
    Mais je vais le laisser vous raconter son histoire :

    « Alors là, elle m’aura tout fait !
    Je croyais avoir tout vu avec ma Cathy.
    Et bien c’était sans compter sur sa dernière trouvaille !
    Je pense que je ne la laisserai plus aller seule à la brocante…..
    Elle avait pourtant dit qu’elle n’achèterait plus grand-chose, car son musée est bien fourni.
    Qu’elle n’achèterait que la pièce rare….. Celle qui sort du lot…..
    Et bien je crois qu’elle l’a trouvée !
    Non pas la pièce rare, non !
    Mais celle qui sort du lot…..
    V’la t’y pas qu’elle a acheté un coucou.
    Ca manquait ça encore à la maison….
    Un coucou !
    Tout d’abord je ne savais pas trop ce que c’était.
    J’ai même trouvé que c’était beau.
    Un genre de petite maison ornée d’un oiseau et de feuilles de vignes.
    Un peu kitsch mais beau.
    Par contre j’ai vu tout de suite qu’il s’agissait d’une horloge.
    Qui fonctionne à l’endroit pour une fois !
    Avec des chiffres, des aiguilles, un balancier et des kilomètres de chainettes au bout desquelles sont accrochées des pommes de pins.
    Elle l’a tout de suite accrochée.
    Déjà ça fait un bruit infernal !
    Tic-tac-tic-tac.
    Christian, son mari, m’a dit que ce n’était pas le pire.
    Et il avait raison !
    Tout juste une demie heure après l’avoir mis en fonction, une petite porte s’est ouverte et un petit oiseau en est sorti en criant « coucou ».
    J’ai halluciné quoi !
    J’ai cru avoir rêvé !
    Une demi-heure plus tard il a réapparu.
    Coucou, coucou, coucou.
    Et ça a duré toute la journée.
    Pire !
    Toute la nuit.
    Le matin je n’en pouvais plus.
    Et vous pouvez y aller.
    Il est à l’heure le zozio……
    A minuit il chante douze fois !
    Ah, j’étais content quand il était une heure du matin.
    Ca repose…..
    J’ai bien étudié la question.
    A un moment donné les pommes de pins sont tout en bas.
    Normalement, je dis bien normalement, si on ne les remonte pas, l’horloge s’arrête et le coucou s’endort.
    Mais si on les remonte c’est reparti pour un tour…..
    Ma Cathy dit qu’au bout d’un moment on ne l’entendra plus.
    On sera habitué.
    Moi je dis que si c’est pour ne pas l’entendre, ce n’est pas la peine de le remonter.
    Ca me semble logique.
    Si on l’encourage, c’est sûr qu’il ne se taira pas.
    Ah ce n’est pas de tout repos avec ma Cathy.
    Mais tant qu’elle est contente.
    C’est peut-être vrai qu’on s’y habituera….
    Il peut aussi devenir aphone à force de chanter toutes les heures....
    Mais il a l’air d’avoir de l’entrainement l’animal !
    Je ne lui demande qu’une seule chose.
    Qu'il se taise la nuit……
    Sûr qu’on deviendra bon copain. »


    cathy.jean


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    Dans la nuit qui s'enfuit
    Dans un matin sans bruit
    Dans l'incertain du temps
    De l'instant accablant

     

    Au centre du frémissement
    Dans l'ondée qui pourfend
    Quand l'orage chancelle
    De mots doux s'amoncellent

     

    L’aube en robe de vie dévoile un mystère
    Fait d’ombres et de lumière
    Dérouille ses vieilles guenilles
    Dans le secret du silence étend sa mantille

     

    Un pétale de promesses
    De tendres mots d'amour gorgés d'ivresse
    Se teintent d'un azur brillant
    Au coeur d'un frisson de vent

     

    Tons fluides emplis de tendresse
    Stries du monde au mille  berges
    En jupon de lumière et corsage de vent
    S'éveille s'étire et vole en éclats, matins du temps.

     

    Numéro du détenteur - 00049736 

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     ©(¸.•´ (¸.•´ .•´ : (´¸.•*´¯`*•--> © Flo

     

     

     

     

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    La charmille du hêtre s'enjolive de pourpre
    Et dans le clair matin, tourbillonne au vent
    Les accents de l'été tout doucement s'éteignent
    Pirouettant dans des jeux de lumière

    Dans le grand sablier, les grains doucement s'égrènent
    Et délicatement se fondent en mouton
    Moelleux d'une brioche tout mollement s'étale
    Dans la délicatesse des fragiles silences

    Je glane la tendresse des derniers renoncules
    L'automne en ondes pures se pare de topaze
    Prend des rouilles chantants et glisse vers demain
    Le soleil est bien loin dans l'infime horizon

    Un bourgeon de cristal plus fièrement se dresse
    Oublie que c'est fini et brille de mille feux
    J'ondoie tel un brin d'herbe dans l'autan virevoltant
    Et m'abandonne sur l'aile du dernier papillon.

     

    Numéro du détenteur - 00049736 

     

     

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    © (¸.•´ (¸.•´ .•´ : (´¸.•*´¯`*•-->   ©Flo  

     

     

     

     


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