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Ma rémige paralysée sur les commissures
De la narcose veut sortir de sa torpeur
Quand l'aurore au chevet de l’écriture
Agite ses textes en douceur
Même si la feuille blanche tremblote
La main sauvegarde l’inspiration
Sur la sente où tire sa roulotte
La chimère paiera à l'aquilon
Sur les célestes ailes d'une étoile infuse
L'assonance assouvie de rêve et d’illusion
Le triolet quête toujours sa muse
Quand les mots s’évaporent de leur fenaison
Dans son blanc cocon glacé de prestance
L'attribut du sujet se dresse pour respirer
Près des caches sombres de la conscience
Les rubans de mot aiment à conspirer
Dans l’agrégat de mon abécédaire
Les compléments continuent de grandir
Comme l'oranger dans mon jardin précaire
Où les reflets fatigués s’en vont mourir.
Numéro du détenteur - 00049736
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©(¸.•´ (¸.•´ .•´ : (´¸.•*´¯`*•--> © Flo
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Dans la nuit qui s'enfuit
Dans un matin sans bruit
Dans l'incertain du temps
Dans l'instant accablant
Au centre du frémissement
Dans l'ondée qui pourfend
Quand l'orage chancelle
De mots doux s'amoncellent
L’aube en robe de vie dévoile un mystère
Fait d’ombres et de lumière
Dérouille ses vieilles guenilles
Dans le secret du silence étend sa mantille
Un pétale de promesses
De tendres mots d'amour gorgés d'ivresse
Se teintent d'un azur brillant
Au cœur d'un frisson de vent
Tons fluides emplis de tendresse
Stries du monde au mille berges
En jupon de lumière et corsage de vent
S'éveille s'étire et vole en éclats, câlins du temps.
Numéro du détenteur - 00049736
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©(¸.•´ (¸.•´ .•´ : (´¸.•*´¯`*•--> © Flo
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J'ai souvenir de lui si fier de cette terre
Et de ce temps passé à braver les saisons
Même sous le soleil il ne se reposait guère
Juste pour pinter un coup entre les floraisons
Il s’épongeait la face d’un pan de sa chemise
Il parlait à ses génisses ruisselantes comme lui
Çà sentait le laurier, le fourrage, la cerise
Je vous cause d'un avant que j’ai grandi
Je vous cause d’un avant lointain dans sa mémoire
Que quelquefois l'image se brouille un petit peu
Les génisses ne sont plus là, les moissons se font rares
On n’y voit plus trop clair lorsque l’on devient vieux
Où est passé ce lardon qui montait dans les branches
Il avait les yeux bleus la peau claire comme moi
Il pensait que c'était tous les jours des dimanches
Et que jamais l'animal ne sortait des grands bois
Se serait-il encouru tout derrière la colline
Se serait-il planqué dans les meules de foin
Ou alors ce serait lui qu’à peine il devine
Aux reflets du psyché dans le petit matin.´¨ )
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©(¸.•´ (¸.•´ .•´ : (´¸.•*´¯`*•-->Flo
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