Tu n'erres plus dans les voiles du matin
Sous la charmille cachée dans l'union de nos mains
Qui se couvre magistrale comme des effigies
Effarouche dans le soleil les oiseaux qui s'enfuient
L'égérie ne badine plus à l'entrée de la chance
Au fond de tes accords se révèle le silence
Tu ressembles à ces jours où s'étirent les larmes
Au fond de ton cœur sommeillent les armes
Sur tes rivages où dorment en secret
Quand viennent à se taire les rengaines d'hier
C'est peu à peu que tu quémandes la lumière
Tu fais en marchant fort voltiger le présent
Soudain coule la source des soieries
Et qu'au bout des doigts resurgit le brasier
Crinoline qu'on badine en rubans d'organdi
Roulis de nos deux corps par le temps empressés.
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©(¸.•´ (¸.•´ .•´ : (´¸.•*´¯`*•--> © Flo
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