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L'amant de feu
Finalement il était là, s'invitant au jardin,
Cerné de vieux murs, tapissés de néfliers
Chèvrefeuilles au matin parfumaient cet écrin
Table et bancs verdis taillés dans l'olivier
Elle marchait nus pieds sur l'herbe douce
La tonnelle jolie lui posait des ailettes
Elle s'étendait nue un sourire sur sa frimousse
Sur un coussin de plumes elle posait la tête
Tout son corps elle donnait à son amant de feu
De ses rais brûlants, lui, effleurait sa peau
Elle se délectait de ses caresses de ses jeux
L'amant de feu alors devenait plume d'oiseau
La lumière parfois osait entre eux ramper
Mais la brise leur complice, balayait les nuages
Pétales de roses en pluie venaient la caresser
Pour elle débutait la silencieuse balade
Sur son corps cillaient des roulis de plaisirs
Sensations d'indolences reflets de son désir
Le rossignol chantait, voulant la prévenir
"Donzelle couvre-toi il est temps de partir".
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©(¸.•´ (¸.•´ .•´ : (´¸.•*´¯`*•--> © Flo
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Commentaires
1Nadine QuinnLundi 21 Juillet 2014 à 12:00Bonne fête nationale NadineRépondre2paqueretteLundi 21 Juillet 2014 à 12:00Très bel écrit comme d'habitude, que deviens tu? Bichette doit grandir? bisous3tiotMercredi 23 Juillet 2014 à 12:00salut un très beau poème bonne journée4QuichottineSamedi 26 Juillet 2014 à 12:00Mais elle n'écoutait pas, profitait de l'instant. J'aime énormément ton poème, Flo. Passe une douce journée.
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