• L'amoureuse

     

     

    Elle avait hérité de mon cœur dans un vieux frêne
    Un peu comme on déniche un abri dans le noir
    Dans son regard perdu, elle découvrit, il me semble
    Que l'amour peut faire mal et qu'on en meurt parfois


     

    D'une petite menotte elle fendît sa poitrine
    Posa ce brin de cœur près du sien déjà luttant
    Si robuste qu’un sang purpurin plus pur que l’ambrine,
    Vint sustenter mon corps du liquide abondant


     

    Comme s'envole la froidure au retour des violines
    Les épines couleur garance calomniant sa raison
    Burent la suave toxine de mes phrases assassines
    Ses modestes espoirs roucoulèrent la saison


     

    Sachant mon heure venue tombant le crépuscule
    J'osais penser ses fruits et crier son union
    Qu'importe le regard la peur du ridicule
    Je serai cet amant que les cieux siffleront.



     

    *´¨ )
    ¸.•´¸.•´¨) ¸.•*¨)
    ©(¸.•´ (¸.•´ .•´ : (´¸.•*´¯`*•--> © Flo


     

    Numéro du détenteur - 00049736
     
    Réédition 
    « Je connais un jardinPour le pire »

  • Commentaires

    1
    Joël
    Lundi 2 Juin 2014 à 12:00
    Bonjour Flo, de très beaux écrits avec de jolis mots dont on se sert peu. Bravo. J'espère que tu vas bien. Bises et bonne soirée. Jo
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