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La catin
Elle arpente les trottoirs dans un songe confiné
Un roulis doucereux sur un funeste destrier
Une sorte de virevolte du ciel dans l'azur
L’essor est chimérique quand est sanglée la voix
Les nuits où l'astre lune fait mine de briller
Chemise d'égérie et un teint de pouponne
Elle défalque chaque bruit de ce coeur essoufflé
Le regard perdu aux cieux pour mieux rêver
Sur l'asphalte maculé de lourdes arlequinades
Elle accroche avantages et œillades maussades
Pour ne rien regretter du miel de sa taule
Il est bien des façons de liquéfier l’offense
Et c’est en abdiquant au colloque des blasés
Qu'elle devient soudain la catin du non-sens
Cette femme vendue au marché de l'amour
Voit ses larmes couler sur l'oreiller fangeux.
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©(¸.•´ (¸.•´ .•´ : (´¸.•*´¯`*•--> © Flo
Numéro du détenteur - 00049736
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Commentaires
1bubuneLundi 3 Février 2014 à 12:00c'est décrit avec Art et Noblesse, respect Flo BisousRépondre2QuichottineLundi 3 Février 2014 à 12:00Pas facile d'en parler mais tu le fais avec tendresse. Merci, Flo. Passe une douce journée. Bisous.3LaretLundi 3 Février 2014 à 12:00"Catin",je trouve le mot "plus beau" que "p..."!!Les mots pour la décrire sont beaux aussi...Bon lundi,Jean-Pierre4tiotLundi 3 Février 2014 à 12:00salut super ce texte en l'honneur des péripatéticiennes bonne journée5paqueretteLundi 3 Février 2014 à 12:00Tu décris bien la souffrance et le tristesse de ces pauvres femmes, ou est leur liberté? bises et belle soirée6domMardi 4 Février 2014 à 12:00Bonjour, Flo On sent un brin de tendresse ... Je te souhaite un bon mardi. Bisoux dom
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