Le jour s'en est allé mais ils virevoltent encore
Ces deux corps enlacés vivant un infini
D'une île attisée d'infinies aurores
Éloignés de ce monde fait de guerres et de bruits
Le firmament a tressé un filtre de tendresse
Comme des mains se plaçant sur un cœur
Un troc érotique qui jamais n'aura de cesse
Où se combinent déjà l'amour et la douceur
Quelle importance après tout si personne ne regarde
Ils sont déjà absents là où ne peuvent aller
Les autres qui ne savent voir dans cette aube blafarde
Que les éplorées nuances de la réalité
Parviennent de toutes parts les airs d'un autre monde
Ceux là même que personne ici n'aura ouï avec eux
Qui jasent de bastilles et de terres fécondes
De francs rires d'enfants pétillant de mille feux.
*´¨ )
¸.•´¸.•´¨) ¸.•*¨)
©(¸.•´ (¸.•´ .•´ : (´¸.•*´¯`*•--> © Flo