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    À effleurer les flocons qui se fanent
    Sur le bastingage des cieux amaigris
    La saison laisse s'éloigner sa caravane
    Entre chemins et sentiers embellis
     
    Au cœur du cycle un vertige se réveille 
    Brode des songes aux lanternes  du jour
    Toute voile dehors le temps s'émerveille
    Et semble vouloir nous faire l'amour
      
    Tout près sous la brise en sarbacane 
    S’effiloche le sel des heures en lambeaux
    Une lune en habit de filigranes
    Range dans le placard son blanc manteau
     
    Les dessins de givre sont écornés
    Laissant présager les initiaux drageons
    Dans l’égarement les chimères décimées
    Complotent et s'esbignent à l’horizon
     
    Si la clarté perce déjà les nuages 
    Sur la voie libre des constellations
    Les saisons s’égarent et leur ramage
    Se nippe de fragrances de printemps à foison.
     

    Numéro du détenteur - 00049736

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    ©(¸.•´ (¸.•´ .•´ : (´¸.•*´¯`*•--> © Flo

     

     


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    Pour ton coeur caressant en reflets de lumière
    Pour tes yeux éveillant la lourdeur des paupières
    Pour tes mains parcourant le contour de mon corps
    Pour tes gestes retenus en habits de matador

    Pour les mots prononcés au matin à l'aurore
    Pour ton regard posé sur mon triangle d'or
    Pour tes caresses à verser mon corps en déroute
    Pour ton visage penché vers moi et qui envoûte

    Pour tout ce que tu m'offres sans échange en retour
    Pour tout ce que tu es dans les moments d'amour
    Pour tes élans tes silences face au vide impossible
    Pour tes battements dosés à la mesure de l'inaccessible...

    Numéro du détenteur - 00049736

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    ©(¸.•´ (¸.•´ .•´ : (´¸.•*´¯`*•--> © Flo


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    Range bien tes crayons, attention à la lampe
    Essuie tes pieds crottés là sur le paillasson
    J’en eu vite assez de toutes ces minis phrases
    Qui tournaient dans ma tête, tels des papillons
     
     Je me disais en fait que la lampe était moche
    Et que mes chers crayons n’avaient rien quémandé
    Qu’au lieu de passer son temps à faire des reproches
    On aurait pu penser à me complimenter
     
     Et puis même mes souliers, clairement comment faire
    Puisque dehors il pleut et cela tous les jours
    A moins d'avoir en poche toujours la serpillière
    Et d’en curer sans fin les pavés de la cour
     
     Il y avait aussi débarrasse et nettoie la table
    Et après tout ça va faire tes devoirs
    Tous ces petits travaux, ces tâches admirables
    Qui ravissaient mon cœur mais que je ne voulais voir
     
     Petite, abstiens-toi donc de lire ce poème
    Plus tard tu pourrais peut-être contre moi t’en servir
    Maman ne crie plus dis-moi plutôt je t’aime
    Fixe sur moi tes yeux, regarde-moi grandir.

     

    Numéro du détenteur - 00049736

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