• J’ai purifié ma face à l’écume des jours
    Et je songe quelquefois de sources de jouvence
    Itinérant parti pour un périple au long cours
    Souffrant d’entrevoir  bien trop d'intolérance
     
    Celle qui fut jadis une enfant aventureuse
    Qui ne le savait pas mais plaisait aux garçons 
    Jouant trop souvent à des jeux dangereux
    Lui reste-t-il en poche encore quelques raisons
     
     Les années ont effacé ce qui faisait sa peur
    Reste les images de tous ces beaux voyages
    Comme vers le chemin se risque le promeneur
    Je risque au fond de moi le plus grand des mirages
     
    Je mêle des parfums je tresse des chansons
    Je n’ai pas oublié les airs de ces rengaines
    J'égrène les doux mots, tisse tous les maillons
    Que demain soit plus gai, forme une grande chaîne.

     


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    ©(¸.•´ (¸.•´ .•´ : (´¸.•*´¯`*•--> © Flo

     

     

     

     

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     Une fragrance de tilleul, petit bois de jonquilles
    Une forêt peuplée de mélodieux chants d'oiseaux
    Assise au fil de l’eau une jeune fille
    Crie à l’amant impatient, attends il fait si beau
     
    Il ne le faut pas je dois reprendre la route
    Patauger dans la boue, remonter le sentier 
    Prends juste ce moment, ajouta-t-elle, écoute
    Cette aubade du vent dans les grands peupliers
     
    Si ton univers braille s’il a perdu la tête
    Éloigne-toi de lui oublie qu'il est dément 
    Aigrettes et sarcelles t’invitent à leur fête
    Leur continu ballet par dessus l’étang
     
    Peu importe les hommes la cohue qui s’agitent
    Les discours qui font mal les lumières des néons
    Tous ces gens dispersés qui demandent le gîte
    Ici tu effaceras les mauvaises saisons 
     
    Je suis l'amant dément et je m’assois près d’elle
    Puis comme apaisé alors je prends sa main
    Dans ses prunelles rebelles je vois une étincelle
    Une étoile d’espoir pour un nouveau matin.

     

    Numéro du détenteur - 00049736 

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     ©(¸.•´ (¸.•´ .•´ : (´¸.•*´¯`*•--> © Flo

     

     

     

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    Toi qui es partie un jour sans crier gare
    Qui m’a laissée seule comme sur un quai de gare
    Es-tu heureuse là haut dans ce monde nouveau
    Y as-tu vu voler ce merveilleux oiseau
     
    Celui depuis toujours qui obsédait tes rêves
    Comme celui du ciel en captivants cortèges
    Attendant le printemps, qui fuit ce long hiver
    Pour s’envoler là-bas, bien au-delà des airs
     
    J'aimerai tellement savoir si avec lui tu chantes
    Cette romance de bonheur que sans doute il invente
    Ou alors si parfois renaissent de ceux-là
    Que nous aimions tous deux et que je n’oublie pas 
     
    La maison sans tes yeux n’est plus vraiment la même
    Demeurent nos souvenirs glissés dans un poème
    Sache qu'il existe toujours éclatante dans le soir
    Une étoile qui brille et refuse le noir. 

     


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    ©(¸.•´ (¸.•´ .•´ : (´¸.•*´¯`*•--> © Flo

     

     

     

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