• Depuis la nuit des temps l'œuf est signe de vie, de fertilité, de renaissance, et symbole de bonté.


    On dit aussi que :
    que la coquille représente la terre
    la membrane : l'air
    le blanc : l'eau
    et le jaune : le feu


    On décorait déjà les oeufs, au temps des égyptiens.
    En Gaule on teignait les oeufs, symbole du renouveau printanier.
    En l'an 1200, en Angleterre, 450 oeufs, étaient peints à la feuille d'or, et on les distribuait à la famille royale. On retrouve, dans la comptabilité royale d'Edward 1er l'achat de 450 oeufs pour le prix de 18 pences. Ces oeufs recouverts d'or apportaient richesse à ceux qui les recevaient.
    Louis XIV, 500 ans plus tard, institua cette tradition, et distribuait lui-même des oeufs peints à la feuille d'or à ses courtisans et au bon peuple.
    Peint, gravé, ajouré, brodé, incrusté, l'œuf c'est le cadeau de la vie, un vœu de chance, une marque d'affection, d'estime, d'amour.


    Qui apportent les oeufs ??


    Selon les pays, les régions, les oeufs viennent :
    au Tyrol, c'est une poule de Pâques qui les apportent
    en Autriche, le Hosterhase ou lapin de Pâques qui dépose les oeufs.
    Au Gotha et Schleswig-Holstein (nord de l'Allemagne et de la frontière du Danemark) c'est un coq.
    En Thuringe (ancienne Allemagne de l'Est) c'est une cigogne.
    En Suisse, c'est un coucou.
    Dans le Schaumbourg et la Westphalie septentrionale c'est un renard.
    et en France, ce sont des cloches.



    Les dictons de Pâques


    Pâques pluvieuses, souvent fromenteuses.
    Pâque pluvieux, blés graîneux, Saint Jean farineux.
    Pluie à Pâques, emplit les coffres.
    Pâques mouillé, fait l'épi dru.
    Pâques doux, épis vides.
    Pâques haut ou bas, toujours vignes à tailler.
    Quand on mange le gâteau au chaud (bûche de Noël) on mange les oeufs (de Pâques) derrière le fourneau.
    À Pâques, mauvais temps égale six semaines pendant.

    Source du net



    L'origine des œufs de Pâques

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    Je ne suis qu’une virgule entre les caresses de tes doigts
    Une parenthèse entre les rythmes de ton coeur
    Un point de suspension qui arrête ton souffle
    Une préfiguration entre tes minuscules.

    Je ne suis qu’une interrogation à la lisière de tes rêves
    Une interjection aux voyelles de tes désirs
    De tendres guillemets qui retiennent tes ailes
    Un point-virgule entre les apostrophes de tes mains

    Et quand tu n’es pas là syllabes de tes mots
    Abstraite  de tes rêves mise entre parenthèses
    Soustraite de ta vie et lié aux milles maux
    Je ne suis que exclamation ondulant de cimaises.

     

     


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    ©(¸.•´ (¸.•´ .•´ : (´¸.•*´¯`*•--> © Flo

     

    Numéro du détenteur - 00049736 

     

     


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  • La prochaine fois que vous vous laverez les mains, et que vous trouverez la température de l'eau pas vraiment agréable, ayez une pensée émue pour nos ancêtres.


    Voici quelques faits des années 1500 :
    La plupart des gens se mariaient en juin, parce qu'ils prenaient leur bain annuel en mai et se trouvaient donc encore dans un état de fraîcheur raisonnable en juin.
    Mais évidemment, à cette époque, on commençait déjà à puer légèrement et c'est pourquoi la mariée tentait de masquer un tant soit peu son odeur corporelle en portant un bouquet.
    C'est à cette époque qu'est née la coutume du bouquet de la mariée.


    Pour se baigner, on utilisait une grande cuve remplie d'eau très chaude.
    Le Maître de maison jouissait du privilège d'étrenner l'eau propre, suivaient les fils et les autres hommes faisant partie de la domesticité, puis les femmes, et enfin les enfants.
    Les bébés fermaient la marche.
    À ce stade, l'eau était devenue si sale qu'il aurait été aisé d'y perdre quelqu'un...
    D'où l'expression « Jeter le bébé avec l'eau du bain » !
    En ces temps-là, les maisons avaient des toits en paille, sans charpente de bois.
    C'était le seul endroit où les animaux pouvaient se tenir au chaud. C'est donc là que vivaient les chats et les petits animaux (souris et autres bestioles nuisibles), dans le toit.
    Lorsqu'il pleuvait, celui-ci devenait glissant et il arrivait que les animaux glissent hors de la paille et tombent du toit. D'où l'expression anglaise
    « It's raining cats and dogs »("Il pleut des chats et des chiens").
    Pour la même raison, aucun obstacle n'empêchait les objets ou les bestioles de tomber dans la maison.
    C'était un vrai problème dans les chambres à coucher,où les bestioles et déjections de toute sorte s'entendaient à gâter la literie.
    C'est pourquoi on finit par munir les lits de grands piliers afin de tendre par-dessus une toile qui offrait un semblant de protection.
    Ainsi est né l'usage du ciel de lit.
    À cette époque, on cuisinait dans un grand chaudron perpétuellement suspendu au-dessus du feu.
    Chaque jour, on allumait celui-ci, et l'on ajoutait des ingrédients au contenu du chaudron.
    On mangeait le plus souvent des légumes, et peu de viande.
    On mangeait ce pot-au-feu le soir et laissait les restes dans le chaudron.
    Celui-ci se refroidissait pendant la nuit et le cycle recommençait le lendemain.
    De la sorte, certains ingrédients restaient un bon bout de temps dans le chaudron...
    Les plus fortunés pouvaient s'offrir des assiettes en étain.
    Mais les aliments à haut taux d'acidité avaient pour effet de faire migrer des particules de plomb dans la nourriture, ce qui menait souvent à un
    empoisonnement par le plomb (saturnisme) et il n'était pas rare qu'on en meure.
    C'était surtout fréquent avec les tomates, ce qui explique que celles-ci aient été considérées pendant près de 400 ans comme toxiques.
    Le pain était divisé selon le statut social.
    Les ouvriers en recevaient le fond carbonisé, la famille mangeait la mie,
    et les hôtes recevaient la croûte supérieure, bien croquante.
    Pour boire la bière ou le whisky, on utilisait des gobelets en plomb.
    Cette combinaison mettait fréquemment les buveurs dans le coma pour plusieurs jours !
    Et quand un ivrogne était trouvé dans la rue, il n'était pas rare qu'on entreprenne de lui faire sa toilette funèbre.
    Il restait ainsi plusieurs jours sur la table de la cuisine, où la famille s'assemblait pour boire un coup en attendant que l'olibrius revienne à la conscience.
    D'où l'habitude de la veillée mortuaire.
    La Grande-Bretagne est en fait petite et à cette époque, la population ne trouvait plus de places pour enterrer ses morts.
    Du coup, on déterra des cercueils et on les vida de leurs ossements, qui furent stockés dans des bâtiments ad hoc, afin de pouvoir réutiliser les tombes.
    Mais lorsqu'on entreprit de rouvrir ces cercueils, on s'aperçut que 4 % d'entre eux portaient des traces de griffures dans le fond,
    ce qui signifiait qu'on avait enterré là quelqu'un de vivant.
    Dès lors, on prit l'habitude d'enrouler une cordelette au poignet du défunt,
    reliée à une clochette à la surface du cimetière.
    Et l'on posta quelqu'un toute la nuit dans les cimetières avec mission de prêter l'oreille. C'est ainsi que naquit là l'expression « sauvé par la clochette »...


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