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    Tu m'offres des arômes frais
    Comme des baisers d'enfants
    Chantant comme les musettes
      Verts comme les herbages

    Plus riches de tendresse
    Que des matins de mai
    Où chantent les grillons
    Dans les mois de cocagne

    Qui caressent sans cesse
    Quand tes mains amerrissent 
    À l'orée de ma chair
    Et glissent mes dentelles

    Sur le plancher ciré
    Qui satine ma peau
    À l'encontre de nous
    En douceur de taffetas

    Tu tresses en silence
    Des brocards d'amour
    Des organsins de passion
    Ouvrant les battants du temps.


    Numéro du détenteur - 00049736

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    ©(¸.•´ (¸.•´ .•´ : (´¸.•*´¯`*•--> © Flo


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    Le coucou Ciboulet est un quatre papattes à qui il arrive de drôles d’aventures.

    Il vit avec sa Cathy, une deux jambes, comme il aime l’appeler. Il ne se passe pas une journée sans qu’il leur arrive quelque chose. Pas plus tard que dimanche, Ciboulet a fait connaissance avec un drôle d’oiseau. Mais je vais le laisser vous raconter son histoire : « Alors là, elle m’aura tout fait !

    Je croyais avoir tout vu avec ma Cathy. Et bien c’était sans compter sur sa dernière trouvaille ! Je pense que je ne la laisserai plus aller seule à la brocante…..

    Elle avait pourtant dit qu’elle n’achèterait plus grand-chose, car son musée est bien fourni. Qu’elle n’achèterait que la pièce rare….. Celle qui sort du lot…...

    Et bien je crois qu’elle l’a trouvée ! Non pas la pièce rare, non ! Mais celle qui sort du lot…..

    V’la t’y pas qu’elle a acheté un coucou. Ça manquait ça encore à la maison…. Un coucou ! Tout d’abord je ne savais pas trop ce que c’était. J’ai même trouvé que c’était beau. Un genre de petite maison ornée d’un oiseau et de feuilles de vignes. Un peu kitsch mais beau. Par contre j’ai vu tout de suite qu’il s’agissait d’une horloge. Qui fonctionne à l’endroit pour une fois ! Avec des chiffres, des aiguilles, un balancier et des kilomètres de chainettes au bout desquelles sont accrochées des pommes de pins. Elle l’a tout de suite accrochée. Déjà ça fait un bruit infernal ! Tic-tac-tic-tac.

    Christian, son mari, m’a dit que ce n’était pas le pire. Et il avait raison ! Tout juste une demie heure après l’avoir mis en fonction, une petite porte s’est ouverte et un petit oiseau en est sorti en criant « coucou ». J’ai halluciné quoi ! J’ai cru avoir rêvé ! Une demi-heure plus tard il a réapparu. Coucou, coucou, coucou. Et ça a duré toute la journée. Pire ! Toute la nuit. Le matin je n’en pouvais plus. Et vous pouvez y aller. Il est à l’heure le zozio……

    A minuit il chante douze fois ! Ah, j’étais content quand il était une heure du matin.

    Ca repose….. J’ai bien étudié la question. A un moment donné les pommes de pins sont tout en bas. Normalement, je dis bien normalement, si on ne les remonte pas, l’horloge s’arrête et le coucou s’endort. Mais si on les remonte c’est reparti pour un tour….. Ma Cathy dit qu’au bout d’un moment on ne l’entendra plus. On sera habitué. Moi je dis que si c’est pour ne pas l’entendre, ce n’est pas la peine de le remonter. Ca me semble logique. Si on l’encourage, c’est sûr qu’il ne se taira pas. Ah ce n’est pas de tout repos avec ma Cathy. Mais tant qu’elle est contente. C’est peut-être vrai qu’on s’y habituera…. Il peut aussi devenir aphone à force de chanter toutes les heures.... Mais il a l’air d’avoir de l’entrainement l’animal ! Je ne lui demande qu’une seule chose. Qu'il se taise la nuit…… Sûr qu’on deviendra bon copain. »

     

    JEAN Catherine Ciboulet

    Le coucou


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    L'automne tremblote  et le vent à la cime des arbres
    Colorie ses idées d'un grenat  qui couine
    L'été qui se fond dans le ciel couleur marbre
    Assagit toute l'ardeur du pleutre  chêne en ruine

    Laissant chuinter les feuilles affolant l'églantier
    Le vent du nord entonne son requiem glacial
    Il n'y a plus de répit ni de bonté interpellé
    Les rafales du vent sont maintenant déloyales

    À l'heure dite où la feuille va roussir
    On entend encore ses râles dans le silence infini
    Sous le firmament l'autan va badauder son souvenir
    Les cœurs  des arbres savent conserver son cri

    Et ainsi sur les sentes désolées crissent sous nos pieds
    Des amas de feuilles mortes à jamais décolorées
    Le miroitement tourbillonnant d'une feuille envolée
    Cette dernière au ton rouille est tombée et de froid s'est enivré.

     

    Numéro du détenteur - 00049736
     

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    ©(¸.•´ (¸.•´ .•´ : (´¸.•*´¯`*•--> © Flo

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    Dernière feuille


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