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    Je me suis assis au bord de la barbarie
    J'ai regardé le monde s'entretuer
    Je me suis demandé pourquoi j'étais venu au monde
    Si c'était pour mourir sous les balles un vendredi
    J'aurai préféré un dimanche de l'été
    Pour avoir sur ma tombe toutes les fleurs colorées
    Vous me direz que j'ai eu de la chance
    D'être mort au spectacle et entouré
    Une musique endiablée pour nous accompagner
    Des guitares électriques pour une oraison funèbre
    Putain qu'elle belle musique pour vous quitter
    J'ai pas dit Au Revoir à ma mère, merde j'ai oublié
    Dites lui que je l'aime, c'était son cadeau, le billet
    Faut pas qu'elle regrette, c'est pas elle qui m'a tué
    Elle m'a mis au monde, avec une chanson m'a bercé
    Je suis mort en musique , la boucle est bouclée.
    Un vendredi 13, merde le gros lot c'est moi qui l'ai gagné ...

    Marie, de l'encre et du papier

     

    On nous apprend à compter les secondes, les minutes, les heures, les jours, les années... Mais personne ne nous explique la valeur d'un instant
    Donato Carrisi


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    Les vieux de mon pays ont la peau qui se tanne
    À la chaleur des étés aux frimas des hivers
    Ils sont comme des roses qui doucement se fanent
    Ou comme ces rochers qu'érode la mer


    Mais ils ont pour toujours dans leurs yeux cette étoile
    Qui les aura mené sans jamais dépérir
    Et de leurs corps usés dessinent sur la toile
    Un coin de ciel bleu qui chante l’avenir


    Ils ont su résister aux vents, aux tempêtes
    Aux mauvaises fenaisons, aux voleurs, aux huissiers
    Ils ont bravé ces gens qui rêvaient de conquêtes
    Qui voulaient à tout prix détruire leur passé


    Ont érigé des murs résistant aux offenses
    Bannis toute leur vie du destin et du temps
    Au prix de ces sillons qui marquent leur enfance
    Y laissant se délier les stigmates du temps

     

    Sur la place du village revivent leurs histoires
    La narre aux plus jeunes pour la énième fois
     À défaut de richesse ou d'avoir gagné la gloire
    Ils ont en leur labeur toujours gardé la foi

     

    Et quand viendra le jour de quitter cette terre
    Quand luira leur soleil du dernier rayon aquilin
    Ils s'en iront contents, heureux et sans colère
    Fiers d’être arrivés tout au bout du chemin.

     

    Numéro du détenteur - 00049736
     

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    ©(¸.•´ (¸.•´ .•´ : (´¸.•*´¯`*•--> © Flo

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    Il engendre dans la nuit quand la lune se lève
    Bouleverse ses songes sur le chemin des rêves
    Son ondine nimbée de quelques fils d'argent
    Lui dévoile ces attraits qui guident au firmament

    Les astres sont pour lui comme bourgeons de lune
    Dispersant leurs lumières sous un bandeau de brume
    La terre son alliée sous son lyrisme léger
    Est un regain fleuri aux effluves parfumés

    S'il bafouille quelquefois de cahots, de malheurs
    C'est pour de temps en temps laisser chialer son cœur
    Sur ses amours passées qu'il n'a pas délaissées
    Nonobstant le temps qui passe estompant le passé

    Quand le jour au lointain jaspé écorche les nuées
    Le poète a créé du fond de ses pensées
    S'éveille en douceur, sourit émerveillé
    Sur la muse qui dort, le jour vierge s'est levé.

    Numéro du détenteur - 00049736
     

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    ©(¸.•´ (¸.•´ .•´ : (´¸.•*´¯`*•--> © Flo

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