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    Le printemps frappe doucement à nos portes, je vous offre une nouvelle création de fond de blog avec sa bannière
    Faites moi un signe pour la personnalisation !
    Un PDF en téléchargement libre en bas d'article, bon amusement.

    Un clic sur l'image pour la voir dans sa taille réelle.

     

    La bannière

     

     

    Le fond

     

     

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      Dans le verger endormi
    Il poudre d'une aigrette d'oiseau
    Le vieux prunus engourdi
    Qui soudain se sent arbrisseau

    Il colore de boutons de roses
    Le parterre qui soudain s'éveille
    En voltigeant il tresse collerettes
    Pour des milliers de jolies pâquerettes
     
    Il éveille le merle qui siffle
    Et renaissent les chants mélodieux
    De son habile beauté babille
    Et disperse les clochettes camaïeu

    Dans un ballet de farandoles
    Toute la terre soudain cabriole
    Et tout chante le renouveau
    Le printemps sait jouer du pipeau
     

    Numéro du détenteur - 00049736  


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    ©(¸.•´ (¸.•´ .•´ : (´¸.•*´¯`*•--> © Flo

     

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    Il était une fois une pauvre femme dont le fils n’avait qu’une idée en tête : voyager.
    - Mais comment le pourrais-tu ? disait sa mère. Il te faudrait avoir de l’argent et tu sais bien que nous n’en avons pas !
    - Je vais me débrouiller, pensa le fils, je serai honnête et partout je dirai : pas beaucoup, pas beaucoup, pas beaucoup.
    Et pendant un certain temps, il se promenait en répétant sans arrêt :
    - Pas beaucoup, pas beaucoup, pas beaucoup.
    Il arriva ainsi vers un groupe de pêcheurs et les salua :
    - Que Dieu vous garde ! Pas beaucoup, pas beaucoup, pas beaucoup.
    - Qu’est-ce que tu racontes, chenapan, pourquoi pas beaucoup ? se fâchèrent les pêcheurs.
    Et quand ils sortirent les filets, quelques poissons seulement y frétillaient, vraiment pas beaucoup. Ils chassèrent le jeune homme avec leurs bâtons.
    - Tiens ! Et tiens ! Tu l’as bien mérité ! crièrent-ils. “
    - Que dois-je dire alors ? demanda le jeune homme.
    - Bonne pêche, tu devais dire, attrapez-en le plus possible !
    Et le jeune homme continua son voyage en répétant sans arrêt : "Bonne pêche, attrapez-en le plus possible", jusqu’à ce qu’il arrive à une potence.
    On était juste en train de pendre un malheureux pêcheur.
    - Bonjour, commença le jeune homme, bonne pêche, attrapez-en le plus possible.
    - Comment ? Quel goujat ! Que veux-tu dire par ton :"attrapez-en le plus possible" ? Tu ne crois pas qu’il y en a assez comme ça ? Selon toi il devrait y en avoir encore plus peut-être ?
    Et il se fit rosser à nouveau.
    - Comment devrais-je dire alors ? demanda le jeune homme.
    - Tu dois dire : Que Dieu soit miséricordieux avec cette pauvre âme .
    Le jeune homme se remit à marcher et répéta partout où il allait : "Que Dieu soit miséricordieux avec cette pauvre âme." Il arriva au bord d’un fossé où il vit un équarrisseur qui s’apprêtait à supprimer un cheval. “
    - Bonne journée, dit le garçon en se précipitant vers lui, que Dieu soit miséricordieux avec cette pauvre âme !
    - Qu’est-ce qui te prend, chenapan ! s’écria l’homme.
    Et il frappa le garçon sur la tête avec ses outils si fort que ce dernier n’entendait plus et ne voyait plus. - Qu’aurais-je dû vous dire alors ?
    - Dans le fossé, charogne; dans le fossé, charogne!
    Juste à cet instant un coche plein de monde arrivait par la route et le jeune homme cria : “
    - À la vôtre ! Dans le fossé, charogne !
     Et le coche quitta la route et se renversa dans le fossé. Le cocher leva son fouet et frappa le jeune homme si fort que ce dernier put à peine marcher. C’est de bon gré qu’il rentra à la maison, auprès de sa mère, et ne mit plus jamais les pieds hors de chez lui.
    Il avait abandonné pour toujours l’idée de voyager.

    Conte des Frères Grimm

     

     


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