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    L'automne tremblote  et le vent à la cime des arbres
    Colorie ses idées d'un grenat  qui couine
    L'été qui se fond dans le ciel couleur marbre
    Assagit toute l'ardeur du pleutre  chêne en ruine

    Laissant chuinter les feuilles affolant l'églantier
    Le vent du nord entonne son requiem glacial
    Il n'y a plus de répit ni de bonté interpellé
    Les rafales du vent sont maintenant déloyales

    À l'heure dite où la feuille va roussir
    On entend encore ses râles dans le silence infini
    Sous le firmament l'autan va badauder son souvenir
    Les cœurs  des arbres savent conserver son cri

    Et ainsi sur les sentes désolées crissent sous nos pieds
    Des amas de feuilles mortes à jamais décolorées
    Le miroitement tourbillonnant d'une feuille envolée
    Cette dernière au ton rouille est tombée et de froid s'est enivré.

     

    Numéro du détenteur - 00049736
     

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    ©(¸.•´ (¸.•´ .•´ : (´¸.•*´¯`*•--> © Flo

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    Dernière feuille


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    Je me suis assis au bord de la barbarie
    J'ai regardé le monde s'entretuer
    Je me suis demandé pourquoi j'étais venu au monde
    Si c'était pour mourir sous les balles un vendredi
    J'aurai préféré un dimanche de l'été
    Pour avoir sur ma tombe toutes les fleurs colorées
    Vous me direz que j'ai eu de la chance
    D'être mort au spectacle et entouré
    Une musique endiablée pour nous accompagner
    Des guitares électriques pour une oraison funèbre
    Putain qu'elle belle musique pour vous quitter
    J'ai pas dit Au Revoir à ma mère, merde j'ai oublié
    Dites lui que je l'aime, c'était son cadeau, le billet
    Faut pas qu'elle regrette, c'est pas elle qui m'a tué
    Elle m'a mis au monde, avec une chanson m'a bercé
    Je suis mort en musique , la boucle est bouclée.
    Un vendredi 13, merde le gros lot c'est moi qui l'ai gagné ...

    Marie, de l'encre et du papier

     

    On nous apprend à compter les secondes, les minutes, les heures, les jours, les années... Mais personne ne nous explique la valeur d'un instant
    Donato Carrisi


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    Les vieux de mon pays ont la peau qui se tanne
    À la chaleur des étés aux frimas des hivers
    Ils sont comme des roses qui doucement se fanent
    Ou comme ces rochers qu'érode la mer


    Mais ils ont pour toujours dans leurs yeux cette étoile
    Qui les aura mené sans jamais dépérir
    Et de leurs corps usés dessinent sur la toile
    Un coin de ciel bleu qui chante l’avenir


    Ils ont su résister aux vents, aux tempêtes
    Aux mauvaises fenaisons, aux voleurs, aux huissiers
    Ils ont bravé ces gens qui rêvaient de conquêtes
    Qui voulaient à tout prix détruire leur passé


    Ont érigé des murs résistant aux offenses
    Bannis toute leur vie du destin et du temps
    Au prix de ces sillons qui marquent leur enfance
    Y laissant se délier les stigmates du temps

     

    Sur la place du village revivent leurs histoires
    La narre aux plus jeunes pour la énième fois
     À défaut de richesse ou d'avoir gagné la gloire
    Ils ont en leur labeur toujours gardé la foi

     

    Et quand viendra le jour de quitter cette terre
    Quand luira leur soleil du dernier rayon aquilin
    Ils s'en iront contents, heureux et sans colère
    Fiers d’être arrivés tout au bout du chemin.

     

    Numéro du détenteur - 00049736
     

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    ©(¸.•´ (¸.•´ .•´ : (´¸.•*´¯`*•--> © Flo

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