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Il engendre dans la nuit quand la lune se lève
Bouleverse ses songes sur le chemin des rêves
Son ondine nimbée de quelques fils d'argent
Lui dévoile ces attraits qui guident au firmament
Les astres sont pour lui comme bourgeons de lune
Dispersant leurs lumières sous un bandeau de brume
La terre son alliée sous son lyrisme léger
Est un regain fleuri aux effluves parfumés
S'il bafouille quelquefois de cahots, de malheurs
C'est pour de temps en temps laisser chialer son cœur
Sur ses amours passées qu'il n'a pas délaissées
Nonobstant le temps qui passe estompant le passé
Quand le jour au lointain jaspé écorche les nuées
Le poète a créé du fond de ses pensées
S'éveille en douceur, sourit émerveillé
Sur la muse qui dort, le jour vierge s'est levé.Numéro du détenteur - 00049736
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©(¸.•´ (¸.•´ .•´ : (´¸.•*´¯`*•--> © Flo♥
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L'histoire n’est bien souvent qu’une psyché à deux faces
Triste de temps en temps et gai parfois
Passant sans crier gare des fous rires aux grimaces
Du mutisme accablant aux grands éclats de voix
Elle trompe de son mieux l'audacieux et son double
Celui qui ne connaît pas tout son devoir par cœur
Qui s'égare en chemin ou nage en eaux troubles
Dans les noirs roulis d’un océan d’horreurs
Le destin ne prévient pas quand il quitte la pièce
Et ne suspend pas à l'abaisser de rideau
Tel un abbé soudain qui abandonne sa messe
Sans avoir drainé son quota de crédo
Elle est ce céleste oiseau qui doucement s'envole
Énamouré éprit de multiples saisons
Cette biche en peur sautant les herbes folles
Pour tenter d’échapper aux griffes des furibonds
Elle se moque de nous et pourtant comme on l’aime
Toujours, on veut la garder toujours, on la défend
Jusqu’à lui faire un abri aux tables de nos poèmes
Pareil à l'innocent berceau que l’on offre à l’enfant
Et quand viendra le matin où trompés par nos forces
Dominés par le temps nous devrons la quitter
Nous laisserons gravé sur le bois d’une écorce
Nos noms entrelacés à tout jamais sculptés.Numéro du détenteur - 00049736
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©(¸.•´ (¸.•´ .•´ : (´¸.•*´¯`*•--> © Flo♥
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Tu m'as dit tant de mots,
Je ne disais rien,
Et je les gardais, les rangeais,
Dans ma malle à secrets, ma malle à regrets...
Puis je les relisais, les assemblais...
Tu m'as dit tant de mots
Que tu ne me dis plus.
Alors j'ai ressorti tes mots
j'ai tressé des guirlandes, j'en ai fait des offrandes
j'en ai fait des colliers, de perles à bon Dieu
Des colliers d'amour, colliers de toujours
J'en ai tissé des cordes, des cordes devenir
Des cordes à aimer...des cordes à oublier
Et puis je t'ai aimé et tu m'as oubliée...
Tu me disais,
Je t'aime, tu me disais des choses,
Tu me prenais la main,
Tu me prenais les lèvres,
Tu me prenais le corps...
Et je ne disais rien.
Maintenant,
Tu ne me prends plus rien.
Alors j'ai ressorti
Ma malle aux souvenirs
j'ai ressorti les choses qui furent nous,
j'ai ressorti ta main posée sur moi
J'ai sorti tes lèvres sur les miennes
j'ai sorti les mots que tu ne dis plus,
Les gestes que tu ne fais plus...
Mais je garde les choses, je ressors de la malle
Mais je garde ta main, je serre contre mon cœur
Mais je garde tes lèvres, je me livre à toi
Mais je garde ton corps...
La malle est grande ouverte....
Fallait pas dire,
Fallait pas prendre,
Fallait pas oser
J'étais pas un jouet.
Je verrai pour la malle...
Je verrai pour les mots....
Je verrai pour tes lèvres...
Je verrai pour tes mains...
Mais ne dis plus rien.Numéro du détenteur - 00049736
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©(¸.•´ (¸.•´ .•´ : (´¸.•*´¯`*•--> © Flo
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