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Par Miss.Flo le 16 Mars 2015 à 12:00
Toi qui es partie un jour sans crier gare
Qui m’a laissée seule comme sur un quai de gare
Es-tu heureuse là haut dans ce monde nouveau
Y as-tu vu voler ce merveilleux oiseau
Celui depuis toujours qui obsédait tes rêves
Comme celui du ciel en captivants cortèges
Attendant le printemps, qui fuit ce long hiver
Pour s’envoler là-bas, bien au-delà des airs
J'aimerai tellement savoir si avec lui tu chantes
Cette romance de bonheur que sans doute il invente
Ou alors si parfois renaissent de ceux-là
Que nous aimions tous deux et que je n’oublie pas
La maison sans tes yeux n’est plus vraiment la même
Demeurent nos souvenirs glissés dans un poème
Sache qu'il existe toujours éclatante dans le soir
Une étoile qui brille et refuse le noir.
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Par Miss.Flo le 10 Mars 2015 à 12:00
L'âtre est attisé devant nos nudités
Il dessine sur mon corps des arabesques folles,
Tantôt sur mon sein blanc, tantôt dans l'antre de mes cuisses
Il se joue de tes mains, repousse tes caresses.Tu es toute à moi me murmurent les flammes
Et leurs ombres salivent dessus ma peau dorée,
Je t'attire contre moi et déjà tu t'enflammes
Mon mont de Venus est prêt à s'embraser.Mes seins sont des oboles dessous nos cabrioles
Tu me susurres des mots bien plus que passionnés,
Envie de possession mon unique raison, feu de la déraison
Les flammes folles miroitent mon ventre que tu convoites.Ton désir devient roi dans ce carcan de soie
J'ai envie de ta bouche tout contre moi serrée,
Nos corps ne font qu'un dans une ultime extase
Et mes cris de plaisir, font crépiter le feu qui explose à son tour.
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Par Miss.Flo le 23 Février 2015 à 12:00
Les fleurs sont fanées, ne restent que leurs ombres,
Des veloutés livrés aux froidures de l’hiver
Un astre qui s’épuise à chauffer les coins sombres
Et seule dans le jardin, une âme qui se perd
Le cri de quelques errants qu’a surpris la froidure
Comme le vent glacial que le froid torture
Plaignez vous si vous osez dit le miséreux
De mille coups perçants torturé de tout pieux
Et crisse sous les pieds une blancheur d’albâtre
Comme un étal précieux que l’on n’ose frôler
Se lamente sur les cieux comme un vieux près de l’âtre
Ce ciel très fatigué d’être ainsi surmené
Le mutisme est si lourd que l’on entend à peine
Le murmure titubant d’une cloche au lointain
Y a-t-il encore là-bas accroché à sa chaîne
Quelque sonneur pour clamer le tocsin
Faire revivre enfin cette saison qui crève
Dans un lit de souffrances où la vie se débat
Y a-t-il quelque part un aede qui rêve,
Ravive les bois morts de jaunes résédas.Numéro du détenteur - 00049736
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