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    Toi qui es partie un jour sans crier gare
    Qui m’a laissée seule comme sur un quai de gare
    Es-tu heureuse là haut dans ce monde nouveau
    Y as-tu vu voler ce merveilleux oiseau
     
    Celui depuis toujours qui obsédait tes rêves
    Comme celui du ciel en captivants cortèges
    Attendant le printemps, qui fuit ce long hiver
    Pour s’envoler là-bas, bien au-delà des airs
     
    J'aimerai tellement savoir si avec lui tu chantes
    Cette romance de bonheur que sans doute il invente
    Ou alors si parfois renaissent de ceux-là
    Que nous aimions tous deux et que je n’oublie pas 
     
    La maison sans tes yeux n’est plus vraiment la même
    Demeurent nos souvenirs glissés dans un poème
    Sache qu'il existe toujours éclatante dans le soir
    Une étoile qui brille et refuse le noir. 

     


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    ©(¸.•´ (¸.•´ .•´ : (´¸.•*´¯`*•--> © Flo

     

     

     

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    L'âtre est attisé devant nos nudités
    Il dessine sur mon corps des arabesques folles,
    Tantôt sur mon sein blanc, tantôt dans l'antre de mes cuisses
    Il se joue de tes mains, repousse tes caresses.

     

    Tu es toute à moi me murmurent les flammes
    Et leurs ombres salivent dessus ma peau dorée,
    Je t'attire contre moi et déjà tu t'enflammes
    Mon  mont de Venus est prêt à s'embraser.

     

    Mes seins sont des oboles dessous nos cabrioles
    Tu me susurres des mots bien plus que passionnés,
    Envie de possession mon unique raison, feu de la déraison
    Les flammes folles miroitent mon ventre que tu convoites.

     

    Ton désir devient roi dans ce carcan de soie
    J'ai envie de ta bouche tout contre moi serrée,
    Nos corps ne font qu'un dans une ultime extase
    Et mes cris de plaisir, font crépiter le feu qui explose à son tour.

     


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    ©(¸.•´ (¸.•´ .•´ : (´¸.•*´¯`*•--> © Flo

     

     

     

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    Les fleurs sont fanées, ne restent que leurs ombres,
    Des veloutés livrés aux froidures de l’hiver
    Un astre qui s’épuise à chauffer les coins sombres
    Et seule dans le jardin, une âme qui se perd

    Le cri de quelques errants qu’a surpris la froidure
    Comme le vent glacial que le froid torture
    Plaignez vous si vous osez dit le miséreux
    De mille coups perçants torturé de tout pieux

    Et crisse sous les pieds une blancheur d’albâtre
    Comme un étal précieux que l’on n’ose frôler 
    Se lamente sur les cieux comme un vieux près de l’âtre
    Ce ciel très fatigué d’être ainsi surmené

    Le mutisme est si lourd que l’on entend à peine
    Le murmure titubant d’une cloche au lointain
    Y a-t-il encore là-bas accroché à sa chaîne
    Quelque sonneur pour clamer le tocsin

    Faire revivre enfin cette saison qui crève
    Dans un lit de souffrances où la vie se débat
    Y a-t-il quelque part un aede qui rêve,
    Ravive les bois morts de jaunes résédas. 

     

    Numéro du détenteur - 00049736 

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     ©(¸.•´ (¸.•´ .•´ : (´¸.•*´¯`*•--> © Flo

     

     

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