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    Ainsi ruisseau, caillasse et rouges mûres
    Ainsi l'auvent, les braises et le silence
    J'entends le vent qui dans l'ombre murmure
    Et gaspille les jolis serpentins de mon enfance

     

    Bâtis de mots tressées aux couleurs éphémères
    Là, où l'ombre venue de nuit franchit le mur
    Tendresse des êtres comme des lames bleues
    Offre la rose aux tons couleurs de l'aurore

     

    Quand la brume a survolé l'obstacle
    Tiède étreinte surmontant nuit et péril
    Sur tes silences j'entends mon cri d'enfant
    Ainsi le jardin devient silence méditant

     

    l’énamouré des brumes nous arrive des flots
    Il a tramé un fil de rimes merveilleuses
    Belles fulgurances sur le front de jadis
    Ô souvenance sur les vagues du temps

     

    Les feuilles aériennes colliers sont devenues
    Et sur les pétales de la belle de nuit
    Inventent des baisers sous ce ciel bleu qui luit
    Ainsi le jour nouveau, offre ses rythmes d'or.

     

    Numéro du détenteur - 00049736  


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    ©(¸.•´ (¸.•´ .•´ : (´¸.•*´¯`*•--> © Flo

     


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    Oublié mon prénom, pour toi je fus la femme
    Une femme qui t'offrit la douceur de ses draps
    Lorsque désemparé j’avais trop mal à l’âme
    Et rêvais d’un soleil qui ne se montrait pas

    Oublié les rideaux qui ornaient cette chambre
    La fenêtre aux glycines d'où montaient des odeurs
    Lorsque tu dénouas ma chevelure couleur ambre
    Revint un souvenir enfuit au fond du cœur

    Tu m’appris de ta bouche tant de choses secrètes
    L’amour n’était pour toi qu’images désirables
    Anecdotes mal colorées qui tournaient dans ma tête
    Clichés mille fois vus visages méconnaissables

    Sans doute je ne fus qu’une femme anonyme
    Bien plus près du grotesque que du paradis
    Et si je n'atteins pas les limites du sublime
    Je fis tout pour paraître une convenable mie

    Amant qui sans décence consentis cette aumône
    Je te dois cet écrit au nom du temps passé
    Après toi sache-le lorsque je m’abandonne
    C’est toujours sur ta bouche que je pose un baiser.

     

    Numéro du détenteur - 00049736  


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    ©(¸.•´ (¸.•´ .•´ : (´¸.•*´¯`*•--> © Flo

     


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    J’ai songé d’un amant qui ne serait pas toi
    J’ai songé d’une étoile légère comme une plume
    D’un royaume ésotérique qui n’aurait pas de toit
    D’une plage au matin privée de sa fraîche brume
     
    J’ai songé d’un verger qui n'aurait plus  ses fruits
    J‘ai songé d’un guerrier qu’on abandonnerait sans armes
    De doux mots échangés qu’ignorerait l’oubli
    D’une femme qui souffre sans verser une larme
     
    J’ai songé d’un mot dit qui ne serait pas vain
    J’ai songé d’un billet qui n’aurait plus de lettres
    D’un enfant affamé qui n'aurait pas de pain
    Du soleil sur mes murs dans une chambre sans fenêtre
     
    J’ai songé d’un violon qui jouerait sans archet
    J’ai songé de mon cœur qui vivrait sans tristesse
    D’un trésor découvert que tu partagerais
    Nos corps nus enlacés refusant les caresses
     
    J’ai tellement songé, parcouru tant de vers
    Que la raison voudrait que cessent mes voyages
    Mais le songe n’est rien quand reste grand ouvert
    Ce livre à refermer en carence d'images.

     

    Numéro du détenteur - 00049736  


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