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    Que l’on soit nomade, saltimbanque ou poète  
    On a tous dans le cœur un petit lot de terre
    Un joli coin perdu niché entre les pierres
    Dont on avait tracé les discrètes frontières
     
    On y joue à la marelle, au gendarme au voleur
    On cultive là bas Les fleurs du bonheur
    En passant le ruisseau on se croit imposant
    Il est bien loin pourtant le temps de nos dix ans

     On redevient enfant, on retourne à l’école
    Retrouvant les devoirs et les heures de colle 
    S’ouvre alors en secret  la boite aux souvenirs
    Mais pourquoi donc un jour quitter tous nos sourires
     
    Pour retrouver là-bas sur la sente déserte
    Sans savoir que demeurait la porte entrouverte 
    Celle qu’en s’en allant on ne sut refermer
    Que l'autan de l’oubli n’a fait que d'effleurer 
     
    Par dessus les ans elle pleure, elle crisse,
    La maison a souffert elle nous fait des caprices
    Sans doute le ciment qu’on fabriquait alors
    N’était que fils de soie qu’on prenait pour fils d'or.

     


    Numéro du détenteur - 00049736 

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     ©(¸.•´ (¸.•´ .•´ : (´¸.•*´¯`*•--> © Flo

     

     

     

     

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    Comme il me serait doux que revienne le florilège 
    Que resurgisse dès demain la douceur d'un arpège 
    Que revienne dans le jardin un envol d'oiseaux blancs
    Annonçant pour toujours le retour du printemps


    Je reprendrais alors tous mes mots en déroute
    En évitant les accrocs et les mots semant le doute
    J'écrirais partout sur mes voiles, mes cahiers
    A nouveau tous ces mots parlant de liberté


    Il faudra les tresser pour en faire des parures
    Au cou des pauvres gueux qui pansent leurs blessures
    Ils voudraient tant crier lever les bras au ciel
    Qu'ils sont nés pour aimer sont non artificiels
     
    Écrire en lettres de feu sur des toiles bleus nuit
    Esquisser dans le ciel une étoile qui luit
    Mais hélas ce soir la neige encore tombe 
    La musique s'est tue pas un vol de colombes


    L'homme se détruira toujours sans compter
    Il ne voit pas partout ces cris de liberté
    Il lui faudra pourtant ouvrir grands les yeux
    Que revienne au jardin la quiétude des gens heureux..
     

     

    Numéro du détenteur - 00049736 

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     ©(¸.•´ (¸.•´ .•´ : (´¸.•*´¯`*•--> © Flo
     
     

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    Dis
    Quand là-haut tu es partie
    Est-ce le grand vide, ou y vois-tu des oiseaux
    Des oiseaux qui dansent et chantent c'est beau

    Qui chantent dans les airs, tels des anges
    Si toutes les couleurs se mélangent
    Pour enfin réaliser, le plus beau des tableaux

    Y a-t-il des orages, ou est-ce un monde sans nuages
    Un chef d'œuvre un superbe tableau
    Le paradis tant convoité des hommes forts et beaux
    Tout est-il plus beau vu de là-haut? 

     

    Numéro du détenteur - 00049736 

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